Il y a des rouleurs qui aiment les kilomètres. Samuel en fait parti. Dossard numéro 32, il s’élancera de Londres le 9 Aout pour rejoindre Istanbul en vélo, sans support.
Pour fare tenir l’ensemble de son matos sur son vélo, les sacoches de cadres étaient inévitables. Pour compléter ses bagages, il m’a demandé de lui réaliser deux pochettes : une pour son nécessaire de réparation et l’autre pour stocker quelques vivres.
En Cordura 500D enduit de PVC, la réalisation n’est pas trop difficile et je suis plutôt content du rendu.
Entre les haubans et le tube vertical, la sacoche permet de contenir une partie de son kit réparation (CAA, Clé allen, clé à rayons, câbles de frein, câble dérailleur, rustines, démonte-pneu, dérive chaîne, gants et huile), le tout pour 38gr. Il en a fait une review rapide : http://www.w-lo.fr/sacoche-a-outil-sulfites/
Pour pouvoir grignoter sur la route, il avait aussi besoin d’une sacoche à l’avant, à venir fixer sur le guidon et les prolongateurs. Un garde manger pour cycliste, avec des filets en mesh sur le côté pour les barres et un compartiment principal pour le reste. 116gr sur la balance.
Il me fallait enfin un sac à dos un peu plus confortable que le sac de printemps. Pas forcément beaucoup plus gros, mais mieux adapté à mes trajets à vélo. Exit donc les bretelles en simple ripstop, on fait ici un sandwich mesh 3D, mousse polyéthylène et Cordura 1000D… Et que s’appelorio sac à dos d’été.
Le sac se compose d’une poche principale et d’une petite sur l’avant. Sans fermeture à Zip, on privilégie le velcro pour la pochette et un large rabat maintenu par deux boucles à clips.
Avec l’arrivée des nouvelles pièces ITW Nexus, j’ai voulu tenter différentes configurations. Là où un laderlock aurait pu faire le travail, j’ai mis à la place une boucle à ouverture rapide pour avoir une libération totale et permettre de passer le sac sur le ventre. Ca marche bien, mais je ne suis pas persuadé à 100% de l’utilité de la chose pour l’usage que j’en fais. Peut-être pour avoir un accès lorsque l’on roule… Outre cette libération immédiate, on peut obtenir une libération de la tension de la sangle en ajoutant un Anneau D dans son passage. Pour maintenir le surplus de sangle, un support amovible est ajouté. C’est un super accessoire pour les motards qui ont de grandes sangles qui « fouettent » à grande vitesse.
Les bretelles sont très confortable et j’ai été assez surpris lors des premiers essais. On y trouve un anneau D à gauche et un Grimlock à droite. J’espère pouvoir ajouter une petite sangle pectorale dès réception des bonnes boucles.
La poche avant permet de ranger l’EDC ou une partie. Il est en tout cas suffisamment grand pour y mettre l’antivol Kryptonite que l’on trouve partout. Une grosse bande de velcro 50mm recouvre complètement le rabat qui vient fermer le tout.
Déperlant et étanche avec son traitement et ses enduction, le Cordura qui compose ce sac ne le rend pas en soi étanche : il y a les coutures et l’assemble qui laissent passer l’air et l’eau. Pourtant, j’ai voulu tester…
Cela fait un moment déjà que j’avais cette pochette en tête, disons que c’est une version miniature du messenger bag qui va arriver dans les prochains jours. Très largement inspiré du modèle de la marque Chrome, c’est un bon moyen de reprendre la couture après une grosse pause.
L’usage d’un hip pouch ? Transporter l’essentiel sans sac à dos. On peut donc imaginer d’y ranger : clefs, téléphone, porte-carte, outils et nécessaire anti-crevaison. En bonus : pouvoir y ranger son Antivol U Kryptonite.
Le standard dans le marché des sacs et accessoires dédiés aux cyclistes urbains est le Cordura (ou le VX21, mais je n’en ai pas pour le moment) doublé de bâche, ca tombe bien, j’en ai plein. Pour ceux qui se posent la question, l’intérêt de la bâche est d’éviter le contact d’outils sales (cambouis, boue, poussière) avec le textile. Ici un coup d’éponge et c’est propre.
Les matériaux utilisés :
Cordura 1000D
Velcro Boucle 50mm
Velcro Crochet 50mm
Sangle 50mm
Ruban de finition
Bâche imprimée Atelier des vélos
Fil Gütermann Zwidbon 60
Les photos viennent d’Instagram, n’hésitez pas à me suivre 🙂
L’idée : un sac à dos résistant, pour tous les jours, avec un petit volume pour ne pas qu’il soit trop encombrant. Parfait pour aller au boulot, en cours ou faire une petite balade avec pique-nique complet pour profiter des rayons du soleil et de la hausse des températures.
Ce sac reprend les caractéristique du premier sac réalisé lors de l’achat de ma machine à coudre Bernina Favorit 840. Etant donné que c’était un premier jet, il avait de nombreux défauts. On efface tout et on recommence.
Niveau dimensions, on est sur du 40 x 25 x 10 soit un volume de 10 litres. C’est le volume de base pour ce sac à dos de printemps. De quoi emporter le principal et quelques extras. La trousse permet de ranger tous les petits objets et permet d’organiser le tout.
La base textile reste le Cordura 1000D pour ses caractéristiques principales : solidité, durabilité, enduction permettant d’étanchéifier…
Le dos est isolé du contenu du sac avec de la mousse de 6,5mm en polyéthylène. Pas de Mesh 3D cette fois, seulement du Cordura 1000D de chaque côté.
Le confort du portage est assuré par l’utilisation de mousse 7mm en polyéthylène à 233 gr/m². Avec 5cm de large, une sangle de 25mm au centre et un habillage en Cordura 30D pour l’extérieur (enduction silicone sur une face, polyuréthane de l’autre), elles sont très confortables et résistantes.
L’ouverture se fait par une fermeture YKK de 65cm. Un rabat permet de la protéger de la pluie.
Pour l’esthétique et pour ajouter un petit plus niveau protection, une doublure intérieure est réalisée en nylon ripstop 68g/m2, enduction polyuréthane. Ce n’est pas un tissu 100% étanche mais permet de limiter fortement les risques grâce au couplage avec le Cordura extérieur. Un biais twill en nylon de 25mm est posé pour l’aspect esthétique et permet de maintenir le sac en forme.
Toutes les sangles et le hardware sont en 25mm, je vais bientôt réaliser un sac avec système MOLLE.
La boucle intérieure est parfaite pour y accrocher ses clefs. Celle à l’extérieur permet de fixer une petite lumière pour les sorties nocturnes à vélo.
Un point essentiel du trajet domicile – travail en vélo est de pouvoir transporter toutes sortes de choses avec soi. Que ce soit des vêtements, des documents, un laptop ou son déjeuner. Il y a les partisans du sac à dos dont je ne suis pas : la transpiration dans le dos est très désagréable. Il y a les partisans du rack avant ou arrière, selon votre vélo.
Et il y a le reste du monde : les utilisateurs de Brompton. C’est un raccourci rapide mais pourquoi pas ?
Sans devoir revenir sur la magie de ce vélo pliant, son système de fixation de bagage à l’avant est très bien pensé. Fixé directement sur le cadre, il évite d’avoir un effet de guidonnage ou effet Solex que l’on peut rencontrer avec les rack fixés sur la fourche ou le guidon. Une fois le Brompton en votre possession, plusieurs options s’offrent à vous. Vous pouvez ainsi acheter un des sacs de la marque avec un budget de départ de 85€ pour le simple cabas pliant de 24L, et aller jusqu’à 273€ avec le O-bag. L’autre option est de se charger soi-même de la réalisation du sac. Brompton vends en pièces détachées le bloc de fixation à 19€ et la structure de bagage à 25,08€.
J’ai rapidement réalisé un fourre-tout en Cordura imprimé camouflage danois: un simple compartiment fermé en rolltop. La fermeture n’est pas un luxe, comparé au cabas pliant qui ne permet pas de protéger ses affaires de la pluie ou d’un voleur à un feu rouge.
En allant un peu plus loin et à la demande de Quentin de l’Atelier Des Vélos, j’ai tenté de faire un sac un peu plus poussé en reprenant le système d’ouverture du O-Bag pour une meilleure étanchéité (comparé au S-Bag pour lequel il faut une housse de pluie).
Mais d’où vient cette toile ? C’est tout simplement le fond photo qu’utilisait Quentin pour ses photos. Une bâche fine mais très résistante.
Passons aux choses sérieuses. La base c’est la structure de bagage Brompton. Alors certes vous pouvez la modifier pour partir sur quelque chose de moins large, et avec donc moins de prise au vent, mais on se concentrer sur le sac.
Dimensions extérieures de la structure : 29.5 x 39.5 cm.
Bec supportant par le dessous est large de 16 cm, a un déport de 6.5 cm et est plus haut de 1.5 cm que le bas de la structure
La poignée est large de 13.5 cm
Les tubes ainsi que la poignée sont épais de 1.3 cm.
Seul point délicat à prévoir ici : le passage du bloc de fixation avant. C’est une ouverture de 7.3 cm de haut sur 3.4 cm de large avec un élargissement à la base de 6.5 cm de large. Cet élargissement commence après les 5 premiers centimètres (en partant du haut).
Et maintenant le sac…
Il y a certainement plusieurs manières de le concevoir. La mienne fut de penser en premier à sa fonction de contenant.
Concernant l’ouverture, j’ai choisis de laisser courir les rabats jusque la face avant du sac (les 5 cm en plus sur le patron). Cela permet, lors de la fermeture et du pliage des rabats, de s’assurer d’une protection complète face à la pluie. Comme le sac se retrouve à l’avant du vélo, il risque d’être particulièrement exposé en cas d’averse. C’est un moyen simple de maintenir au sec ce que vous transportez. Les marques en rouge correspondent aux endroits où vous devez prévoir une marge de couture pour l’assemblage.
Pour que votre sac tienne sur la structure, vous devez coudre sur la partie arrière du contenant la « poche » qui permettre de venir y glisser la structure. Les mesures de mon carnet sont illisibles. Partez sur la dimensions de la structure, ajoutez-y l’épaisseur des tubes (arrondi à 1.5 cm) et de quoi coudre cela sans trop de difficulté à la pièce principale. Prévoyez bien les deux découpes avant l’assemblage : une pour laisser un accès au bloc de fixation sans tirer sur la toile et une autre pour laisser passer la poignée.
Largeur : 39.5+1.5+1.5+2+2 = 46.5 cm
Hauteur : 29.5+1.5+2+1 (pour faire une petite couture sur le bas)= 34 cm
Pour le reste, c’est à vous de voir : matière (bâches, Cordura, Ripstop, X-pack…), placement des boucles pour la fermeture du sac, fixation d’autres poches sur la pièces arrière, ajout d’une doublure ou non etc. Faites juste bien attention à coudre en premier la partie arrière sur le contenant non-assemblé, et vérifiez que vous pouvez placer l’ouvrage sur la structure. N’hésitez pas à partager vos photos ou idées. Je suis aussi disponible si vous avez des questions.