En plus de la technique d’assemblage elle-même qui peut apporter une résistance supplémentaire à la pluie, il existe différents produits de traitement pour étanchéifier une couture.
Le Seam Grip de McNett est un des produits les plus utilisés si ce n’est pas LE produit le plus utilisé. Cette colle transparente est un scellant puissant utilisé dans le traitement des coutures mais aussi pour diverses réparations des produits outdoor : tentes, stores, bâches, chaussures, gants, matelas pneumatiques, jouets gonflables, cerfs-volants etc.
A base d’uréthane caoutchouc, le Seam Grip se présente en tube et est livré avec une brosse d’application qui se visse directement sur le tube pour le 28g et un petit pinceau pour la version 2x7g. Son utilisation est simple mais il est préférable de prendre toutes les précautions nécessaires : ventilation de la pièce et utilisation du gant fourni.
Une fois la partie à traité bien dégraissée, il suffit d’appliquer une couche de Seam Grip sur la surface intérieure, par dessus les fils (avec ou sans la brosse). Pour la réparation de trous ou de déchirure, maintenez la surface extérieur en place avec un morceau de ruban adhésif et appliquez à l’intérieure, au moins 5mm au delà du trou.
Le temps de séchage est d’environ de 12h et la finition reste transparente et souple. Pour une conservation optimale, bien nettoyer le bouchon, faire le vide d’air et reboucher. Vous pouvez conserver le tube dans un sac fermé au congélateur (décongélation : 6h). Pour éviter que les surfaces traitées se collent sur elles-même, saupoudrez un peu de talc une fois le surface sèche.
La couture est un des loisirs les plus zen qui existe. Une mauvaise position ou un mauvais équipement peut par contre apporter rapidement apporter ou amplifier des douleurs dorsales ou fatigue visuelle. Il existe suffisamment de ressources à destination des professionnels de la couture pour en faire profiter les amateurs.
Répétition, monotonie, contraintes du poste de travail : les changements de positions permettant au corps de se décontracter sont souvent limités. La fatigue musculaire peut alors se conjuguer avec les fatigues visuelle et nerveuse. Voici les principaux points d’amélioration à contrôler :
La chaise
Une chaise adaptée, c’est un peu comme le bon matelas : chacun va avoir des préférences différentes. Il y a pourtant des points essentiels auxquels elle doit répondre pour avoir une bonne position devant la machine à coudre :
réglable en hauteur sans avoir à quitter le siège (à gaz)
dossier rigide réglable en hauteur
plateau d’assise avec garnissage souple
En position habituelle, avec les pieds sur la pédale, les cuisses doivent être à l’horizontal, les genoux légèrement plus bas que les hanches. Réglez bien la hauteur de votre chaise pour obtenir ce résultat.
Le poste de travail
Avec la bonne hauteur de chaise, on doit maintenant régler le poste de travail : la hauteur conseillée est de 79cm, avec une plage allant de 74 à 84cm en fonction de la taille de l’opérateur. Il n’y a donc pas un réglage mais il faut adapter son environnement. Avec les bras le long du corps et un angle de 90° avec les avants-bras, ceux-ci doivent se trouver à 5cm de la table. Cela permet de relâcher les épaules, d’avoir un bon alignement des mains avec les avant-bras et environ à la hauteur des coudes.
L’éclairage
Un mauvais éclairage peut entraîner une fatigue visuelle mais aussi physique : on peut être tenté de se rapprocher pour avoir une meilleure vue de l’ouvrage. La zone de travail doit donc être éclairé de manière homogène pour éviter les zones d’ombre. Un éclairage complémentaire orientable permet de parfaire le dispositif. Il faut tout de même bien choisir le type d’ampoule que l’on va utiliser pour éviter de se brûler ou de s’éblouir tout en ayant un bon rendu des couleurs.
La table de coupe du tissus
Tracer et couper du textile sur la table de votre salon ou un bureau qui n’est pas à la hauteur peut très rapidement créer des tensions musculaires douloureuses. Lorsqu’il s’agit d’un travail de précision, la hauteur doit augmenter. À l’inverse, plus la tâche devient un travail de force, plus elle doit s’abaisser. Pour la coupe et le traçage, le meilleur compromis serait d’avoir une table de travail à la hauteur des coudes, permettant des gestes amples et rapides. Le must : une table réglable.
Pour conclure, il n’y a pas un adulte moyen. Nous sommes tous différent et il est préférable de prendre un peu de temps pour adapter son poste de travail plutôt que devoir rapidement faire face à des douleurs. Je vous laisse les liens des différents documents reprenant avec précision tous les points abordés.
Les documents de l’ASPHME (association sectorielle paritaire pour la santé et la sécurité du travail du secteur de la fabrication de produits en métal, de la fabrication de produits électriques et des industries de l’habillement ) :
Vous venez d’acheter un superbe sac ou une veste tactique équipée de passants MOLLE et vous voulez y fixer des pochettes ou je ne sais quel accessoire ? Il existe pas mal de solutions sur le marché si la pochette en question n’est pas elle-même pourvue de sangle et pression pour réaliser la connexion. Les Tac-Tie de Maxpédition sont une bonne solution. Ils existent en deux tailles : 3″ (7,62cm) et 5″(12,7cm). Sachant que les passants MOLLE / PALS sont de 1″(2,54cm), ont sait directement combien de passants on pourra relier. Les sangles utilisées sont des 3/4″ soit du 20mm.
En vente à 6,9e et 7,5e, l’intérêt n’est pas de réaliser des économies, mais de rester dans une logique de fait-maison, d’apprendre, d’être curieux. On peut aussi trouver l’avantage de réaliser son Tac-Tie en pouvant choisir précisément la longueur et aller au delà de 5 passants.
Je vous propose un petit tuto pour réaliser vos propres liens type Tac-tie puisque c’est plutôt simple et les matériaux sont trouvables facilement.
Je préfère le 25mm pour toutes mes réalisations, mais pourquoi pas rester avec le 20mm d’origine… La sangle est en polyester et coûte 1,3e/M. On peut utiliser n’importe quelle sangle mais je préfère celle-ci pour sa « rigidité naturelle ». Sur la photo plus haut, on voir bien comment tout cela est organisé. Pour bien visualiser, j’utilise ici de la sangle jaune en polypropylène. Je vais essayer d’être le plus clair possible avec les photos pas à pas :
Pour cette démonstration je suis parti sur un Tac-tie de 3″. On peut voir sur la première image de l’article comment la sangle forme le produit (3 épaisseurs + crochet). Pour pouvoir passer 3 passants MOLLE (3 pouces donc), il faut ajouter 1 pouce pour le Triglide. Ce qui fait 4 pouces pour chaque parties et 2 pouces pour le petit crochet. 14 pouces = 35,5cm.
Premier pli à 4″/10cm.
On insère le triglide qui servira au maintien en position fermée avec le « crochet » que l’on va coudre.
On sécurise le premier pli et le triglide avec une couture sur toute la longueur et la largueur. Cela ajoute de la rigidité.
On repli la partie libre de la sangle sur ce qui vient d’être assemblé.
Pli vers l’extérieure de tout ce qui dépasse de la longueur de ce que l’on a cousu en premier. J’utilise les pinces à papier juste pour pouvoir prendre les photos mais ca reste un super accessoire pour la couture.
Pour maintenir le dernier pli en position : couture !
Le « crochet » maintenant formé, on coupe un biseau et on brûle le tout pour éviter que la sangle ne s’effiloche.
Vue de profil pour retrouver l’organisation de pliage.
Je ferai certainement un article complet sur le MOLLE plus tard.
On était donc parti sur un Tac-tie 3″, pour 3 passants MOLLE. On est bon niveau longueur. Si vous n’êtes pas certain, autant ajouter un peu plus et re-contrôler en cours, avant de coudre le « crochet ». Si toutefois le tout reste trop grand, on peut refaire quelques points au niveau du deuxième pli.
À vos machines !
Je vous laisse avec la vidéo qui explique comment faire la liaison avec les Tac-Tie :
Encore un petit objet qui change un peu la vie en terme de finitions. Certes brûler un bout de sangle coupée c’est simple et pratique mais ca reste basique. La solution de faire une petite boucle ou un repli reste aussi d’actu.
Je ne sais jamais comment finir une sangle en fonction du projet : juste la brûler, faire une boucle, faire un simple « double rabat » ? Lors de ma dernière commande ITW, je n’ai donc pas trop hésité à faire rentrer l’embout de sangle à coudre. Simple, bon marché, en gros c’est un must-have, un no-brainer, comme vous voulez.
C’est assez simple et permet de faire une vrai différence d’un point de vue finition sur un beau projet. Il se coud facilement car souple et peu épais. C’est certainement faisable à la main si on est équipé d’un dé.
Embout de sangle ITW TM 25mm à coudre : 0,5e
Aussi disponible en 20mm : ITW TM 20mm à coudre : 0,4e
Des boucles pour la bagagerie à votre brosse à dent en passant par des pièces pour votre lave-linge, l’injection plastique est présente partout. Petit comparatif des matériaux utilisés dans nos boucles :
L’Acétal se caractérise par une excellente résistance aux tensions grâce à sa rigidité, dureté et résistance chimique. Une excellente mémoire de forme. Il est conseillé pour un usage compris entre -40°c et +132°c. Il est recommandé pour les applications à hautes performances. Ses propriétés physiques restent stables dans un large champ thermique, et des condition météo normales.
Le Delrin est un acétal renforcé. En reprenant toutes les caractéristiques du premier, il y apporte une résistance aux impacts. Prévu pour supporter les conditions les plus exigeantes et un usage excessif, il convient aux applications militaires comme les vestes tactiques.
Le Nylon a une bonne résistance à la tension, une bonne résistance chimique, rigidité et mémoire de forme. Il est excellent dans les hautes températures puisqu’il est conseillé pour un usage de -40°c à +199°C. Il reste cependant absorbeur d’eau (hygroscopique) et ses propriétés physiques peuvent donc varier dans des conditions humides. En bref, il sera plus résistant à la tension et moins à l’impact par temps sec. En situation humide, il sera moins resistant à la tension mais plus à l’impact.
Pour un usage standard, l’acétal peut donc être privilégié au nylon, notamment pour les expositions à l’eau ou aux milieux humides.